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Astuces et techniques make com pricing

Image pour make com pricing

Image pour make com pricing

Le modèle de tarification de Make (ex Integromat) peut sembler complexe au premier abord, surtout si vous venez de l’univers Zapier. Entre les scénarios, les opérations, les limitations de fréquence et les différents niveaux d’abonnements, il est facile de mal évaluer ses besoins et de payer trop cher… ou de se retrouver rapidement limité. Pourtant, bien maîtrisé, le pricing Make com peut devenir un véritable levier pour automatiser au meilleur coût.

Cette page propose des astuces et techniques concrètes pour optimiser votre budget Make, structurer vos automatisations et choisir le bon plan en fonction de vos usages business et marketing.

Comprendre la logique du pricing Make com avant d’optimiser

Scénarios, opérations, exécutions : les notions clés

Pour optimiser la tarification Make, il est indispensable de bien comprendre comment la plateforme compte vos usages :

La subtilité : ce n’est pas le nombre de scénarios qui coûte le plus cher, mais le volume d’opérations générées par ces scénarios, en fonction de la fréquence et du flux de données.

Les principaux types de plans Make com

Même si les détails évoluent dans le temps, la structure des plans Make reste relativement stable :

Autrement dit, l’optimisation du pricing Make com ne consiste pas seulement à “limiter les opérations”, mais à arbitrer entre :

Astuces pour concevoir des scénarios Make com plus économiques

1. Regrouper les données par lots (batch) plutôt que traiter élément par élément

Le piège classique : déclencher un scénario à chaque nouvel événement individuel (nouveau lead, nouvelle commande, nouveau ticket, etc.) et faire une opération par enregistrement.

Une astuce très efficace consiste à :

Résultat : au lieu de 100 exécutions de scénario pour 100 leads, vous avez 1 exécution, éventuellement avec quelques opérations supplémentaires mais bien moins que 100 exécutions individuelles.

2. Réduire le nombre de modules via une bonne architecture

Chaque module supplémentaire est potentiellement une opération facturée. L’objectif n’est pas de tout compresser à l’extrême, mais d’éviter les modules inutiles ou redondants.

3. Utiliser des filtres en amont pour limiter les opérations

Filtres et routes conditionnelles sont vos meilleurs alliés pour éviter de consommer des opérations pour des enregistrements qui ne répondent pas à vos critères.

Chaque enregistrement non pertinent qui passe malgré tout dans 3 ou 4 modules consomme des opérations pour rien. Multipliez ce gaspillage par des milliers de lignes par mois et l’impact sur la facture devient très visible.

4. Tirer parti des webhooks pour éviter un polling coûteux

Deux grandes familles de déclencheurs existent :

Le polling peut générer beaucoup de requêtes inutiles (et donc des opérations), surtout si vous avez besoin d’une fréquence élevée. À l’inverse, un webhook ne se déclenche que lorsqu’un événement réel se produit.

Astuce :

5. Centraliser la logique métier pour éviter les doublons

Dans un environnement marketing ou business, on réutilise souvent les mêmes règles (qualification d’un lead, scoring, segmentation, choix de la liste d’emailing, etc.).

Deux approches :

Cette centralisation réduit le nombre de modules utilisés au global et facilite la maintenance, ce qui contribue indirectement à une meilleure maîtrise des coûts.

Choisir le plan Make com adapté à votre usage business et marketing

1. Estimer précisément vos besoins en opérations

Pour ne pas surdimensionner (ou sous-dimensionner) votre plan, commencez par créer un modèle simple d’estimation :

Ajoutez une marge (20 à 30 %) pour gérer la croissance ou les pics d’activité. Cette simple formalisation permet de comparer rapidement plusieurs niveaux de plans sans se baser sur des impressions.

2. Arbitrer entre fréquence d’exécution et coût

Plus la fréquence d’exécution d’un scénario est élevée (ex : toutes les minutes), plus :

Pour chaque automatisation, posez-vous systématiquement la question :

Dans de très nombreux cas marketing (ajout à une newsletter, synchronisation CRM, scoring de lead, mise à jour d’un tableau de bord), une légère latence est acceptable et permet de rester dans un plan plus économique.

3. Prendre en compte le facteur “équipe” et gouvernance

Au-delà des opérations, certains plans Make com incluent :

Si vous utilisez Make pour structurer beaucoup de processus business et marketing, il est souvent plus rentable de passer à un plan avec une meilleure gouvernance plutôt que de multiplier les comptes isolés (qui compliquent la supervision et peuvent, au final, coûter plus cher).

Techniques avancées pour réduire encore la facture Make com

1. Segmentation des scénarios par criticité

Une bonne pratique consiste à classifier vos automatisations en trois catégories :

Ensuite :

2. Utiliser une base de données centrale pour limiter les appels externes

Les répétitions d’appels API vers les mêmes services coûtent des opérations. Une astuce efficace consiste à :

Exemple marketing :

3. Mutualiser les automatisations entre plusieurs marques ou business units

Si vous gérez plusieurs marques, clients ou départements, il peut être tentant de dupliquer les mêmes scénarios dans des comptes différents. Pourtant, vous pouvez souvent mutualiser :

Cette mutualisation permet :

4. Surveiller les journaux d’exécution pour détecter les fuites d’opérations

Un suivi régulier des logs Make est une technique puissante pour détecter :

Programmez des revues régulières (mensuelles ou trimestrielles) de vos scénarios les plus consommateurs. L’objectif : ajuster les fréquences, améliorer les filtres, fusionner certains flux ou repenser la logique pour gagner en efficacité.

Adapter la stratégie Make com à un environnement Zapier existant

1. Cartographier vos Zaps avant de migrer vers Make

Si vous utilisez déjà Zapier pour vos automatisations business et marketing, la première étape consiste à :

L’idée n’est pas de transposer chaque Zap “1:1” dans Make, mais de profiter de la flexibilité des scénarios pour concevoir une architecture plus compacte et plus économique.

2. Profiter des forces respectives de Zapier et Make

Dans certains cas, la solution la plus efficace consiste à :

Cette approche hybride permet de maximiser le ROI des deux outils, au lieu de chercher à imposer un “tout Zapier” ou “tout Make” qui ne serait pas optimal.

3. Approfondir la comparaison pour des cas d’usage spécifiques

Pour aller plus loin sur la manière dont Make se positionne face à Zapier (tarifs, possibilités techniques, cas d’usage marketing ou business), vous pouvez consulter notre dossier complet consacré à Make et à ses usages avancés afin de croiser les dimensions pricing, fonctionnalités et scénarios types.

4. Construire un modèle de coût par flux

Une technique avancée, particulièrement utile pour les agences et les équipes marketing, consiste à calculer un “coût par flux” ou “coût par lead automatisé” :

Ce modèle permet :

En combinant ces techniques d’estimation, de design de scénarios et de suivi régulier des consommations, vous pouvez transformer Make com en un véritable moteur d’automatisation rentable, parfaitement adapté à vos besoins business et marketing.

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